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Mars
07mar14h0017h00SÉMINAIRE ARTES : LIEUX ET MILIEUX DE L'ART / PAUL ARDENNE / ANNA CONSONNI

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Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par
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Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par les enseignants-chercheurs et les doctorants au sein de la nouvelle unité autonome ARTES (UR 24141), fait suite à plus de dix années de recherche sur des thèmes très divers (L’effet de réel, Écriture et création, Les rythmes en arts, L’art d’interpréter l’art). Le séminaire existe en effet sous cette forme depuis 2010, et le point commun entre ces thèmes est que tous peuvent être traités au prisme des différentes disciplines artistiques, à l’image de notre unité de recherche (arts plastiques, design, cinéma et audiovisuel, théâtre et arts de la scène, musique, danse, etc.).
À titre de comparaison, et pour s’en tenir aux dernières thématiques, Lieux et milieux de l’art prend en quelque sorte en charge la dimension spatiale que Les rythmes en arts avaient laissée en suspens, tandis que la proximité volontaire avec le programme de l’agrégation d’arts plastiques, comme pour la question de « l’interprétation », se prolonge ici avec « l’art et la vie ». Ainsi, qu’est-ce qu’un lieu ou un milieu « vivant » pour l’art ? Ce qui veut dire aussi : en quoi un lieu ou un milieu rend-il un art plus « vivant » ?
Avec ces premières questions, arrivent aussitôt les premières distinctions nécessaires : entre lieu et milieu, bien sûr (le milieu étant toujours un lieu spécifique), mais aussi entre les arts dits « vivants » et les autres, qui ne sauraient être dits « morts »… On pense ici aux espaces de la scène, de l’architecture, de la ville, de la nature, des musées et autres lieux où l’art se joue, s’expose, se fabrique. La thématique peut être abordée d’un point de vue culturel (place de ces lieux dans les sociétés), théorique (que font ces lieux à l’art ? et inversement), historique (genius loci), matériel, mais aussi sous l’angle des usages et des pratiques : lieux communs, laboratoire, atelier, plateau de tournage, scène, salle de cinéma, salle de répétition et tous autres lieux ou milieux, matériels ou immatériels.
Le principe du séminaire est toujours le même : chaque intervenant dispose de 45 mn pour présenter ses travaux, suivis de questions de l’assistance (composée d’étudiantes et étudiants de Masters en arts, de la préparation à l’agrégation, mais aussi de doctorantes et doctorants, de docteures et docteurs, de chercheuses et chercheurs, etc.). Chaque séance de 3 heures accueille normalement deux intervenants, afin de créer des échos, parfois prévus, parfois imprévisibles, entre les communications. Dans la mesure du possible, la parité est respectée dans l’élaboration du programme annuel, ainsi qu’un équilibre délibéré entre enseignants-chercheurs confirmés et doctorants ou docteurs. Tous les séminaires font ensuite l’objet de publication dans notre collection Les Cahiers d’Artes aux Presses Universitaires de Bordeaux (voir successivement les numéros 10, 12, 14, 18).
Bibliographie du séminaire : voir notamment celle de l’agrégation d’arts plastiques
Programme 2023
Le premier mardi de chaque mois du second semestre, 14h-17h, Salle Jean Borde (MSH) :
7 février 2023 : Elisabeth Magne (MCF arts plastiques)
Emma Kadraoui (doctorante arts plastiques)
7 mars 2023 : Paul Ardenne (historien de l’art contemporain)
Anna Consonni (doctorante arts plastiques)
4 avril 2023 : Claire Azéma (MCF design)
Clément Séchaud (doctorant musique)
Informations importantes pour les étudiants inscrits en Master 2
Modalités d’évaluation : « Exercice de synthèse en 500 mots, résumant les communications des 3 séances, à partir d’une notion-clé librement choisie par l’étudiant. »
Le travail est à rendre à l’enseignant (fichier PDF par mail) à la fin des cours du second semestre, soit au plus tard le vendredi 14 avril 2023.
Attention : pour les étudiants en arts plastiques, voir également le programme MICA.
Contact : pierre.sauvanet@u-bordeaux-montaigne.fr
Cliquez ici pour voir l’affiche du séminaire
Cliquez ici pour voir la présentation du séminaire en PDF
(Image Emma Kadraoui)
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Horaire
(Mardi) 14h00 - 17h00
Avril
04avr14h0017h00SÉMINAIRE LIEUX ET MILIEUX DE L'ART / CLAIRE AZÉMA / CLÉMENT SÉCHAUD

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Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par les enseignants-chercheurs et les doctorants au sein de la nouvelle unité autonome ARTES (UR 24141), fait suite à plus de dix
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Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par les enseignants-chercheurs et les doctorants au sein de la nouvelle unité autonome ARTES (UR 24141), fait suite à plus de dix années de recherche sur des thèmes très divers (L’effet de réel, Écriture et création, Les rythmes en arts, L’art d’interpréter l’art). Le séminaire existe en effet sous cette forme depuis 2010, et le point commun entre ces thèmes est que tous peuvent être traités au prisme des différentes disciplines artistiques, à l’image de notre unité de recherche (arts plastiques, design, cinéma et audiovisuel, théâtre et arts de la scène, musique, danse, etc.).
À titre de comparaison, et pour s’en tenir aux dernières thématiques, Lieux et milieux de l’art prend en quelque sorte en charge la dimension spatiale que Les rythmes en arts avaient laissée en suspens, tandis que la proximité volontaire avec le programme de l’agrégation d’arts plastiques, comme pour la question de « l’interprétation », se prolonge ici avec « l’art et la vie ». Ainsi, qu’est-ce qu’un lieu ou un milieu « vivant » pour l’art ? Ce qui veut dire aussi : en quoi un lieu ou un milieu rend-il un art plus « vivant » ?
Avec ces premières questions, arrivent aussitôt les premières distinctions nécessaires : entre lieu et milieu, bien sûr (le milieu étant toujours un lieu spécifique), mais aussi entre les arts dits « vivants » et les autres, qui ne sauraient être dits « morts »… On pense ici aux espaces de la scène, de l’architecture, de la ville, de la nature, des musées et autres lieux où l’art se joue, s’expose, se fabrique. La thématique peut être abordée d’un point de vue culturel (place de ces lieux dans les sociétés), théorique (que font ces lieux à l’art ? et inversement), historique (genius loci), matériel, mais aussi sous l’angle des usages et des pratiques : lieux communs, laboratoire, atelier, plateau de tournage, scène, salle de cinéma, salle de répétition et tous autres lieux ou milieux, matériels ou immatériels.
Le principe du séminaire est toujours le même : chaque intervenant dispose de 45 mn pour présenter ses travaux, suivis de questions de l’assistance (composée d’étudiantes et étudiants de Masters en arts, de la préparation à l’agrégation, mais aussi de doctorantes et doctorants, de docteures et docteurs, de chercheuses et chercheurs, etc.). Chaque séance de 3 heures accueille normalement deux intervenants, afin de créer des échos, parfois prévus, parfois imprévisibles, entre les communications. Dans la mesure du possible, la parité est respectée dans l’élaboration du programme annuel, ainsi qu’un équilibre délibéré entre enseignants-chercheurs confirmés et doctorants ou docteurs. Tous les séminaires font ensuite l’objet de publication dans notre collection Les Cahiers d’Artes aux Presses Universitaires de Bordeaux (voir successivement les numéros 10, 12, 14, 18).
Bibliographie du séminaire : voir notamment celle de l’agrégation d’arts plastiques
Programme 2023
Le premier mardi de chaque mois du second semestre, 14h-17h, Salle Jean Borde (MSH) :
7 février 2023 : Elisabeth Magne (MCF arts plastiques)
Emma Kadraoui (doctorante arts plastiques)
7 mars 2023 : Paul Ardenne (historien de l’art contemporain)
Anna Consonni (doctorante arts plastiques)
4 avril 2023 : Claire Azéma (MCF design)
Clément Séchaud (doctorant musique)
Informations importantes pour les étudiants inscrits en Master 2
Modalités d’évaluation : « Exercice de synthèse en 500 mots, résumant les communications des 3 séances, à partir d’une notion-clé librement choisie par l’étudiant. »
Le travail est à rendre à l’enseignant (fichier PDF par mail) à la fin des cours du second semestre, soit au plus tard le vendredi 14 avril 2023.
Attention : pour les étudiants en arts plastiques, voir également le programme MICA.
Contact : pierre.sauvanet@u-bordeaux-montaigne.fr
Cliquez ici pour voir l’affiche du séminaire
Cliquez ici pour voir la présentation du séminaire en PDF
(Image : Emma Kadraoui)
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Horaire
(Mardi) 14h00 - 17h00
Lieu
Salle Jean Borde, MSH, Université Bordeaux Montaigne

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Présentation : Sergueï Loznitsa, un cinéaste « tout contre » l’histoire : Babi Yar et son contexte Depuis la fin des années 1990, le cinéaste ukrainien
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Présentation : Sergueï Loznitsa, un cinéaste « tout contre » l’histoire : Babi Yar et son contexte
Depuis la fin des années 1990, le cinéaste ukrainien Sergueï Loznitsa interroge à travers ses films le rapport que les sociétés postsoviétiques entretiennent avec leur passé. Que ce soit sur le mode du documentaire en prises de vues réelles, du remontage d’archives ou de la fiction, il traque les spectres de l’histoire communiste qui hantent aussi bien les espaces de Portrait (2002) que les images de Blocus (2005) ou encore les récits de My Joy (2010). L’ouvrage collectif Sergueï Loznitsa. Un cinéma à l’épreuve du monde (Presses du Septentrion, 2022), co-dirigé par Céline Gailleurd, Damien Marguet et Eugénie Zvonkine, accorde ainsi une place importante aux enjeux mémoriels qui traversent cette œuvre protéiforme, ainsi qu’aux « remontages de l’histoire » élaborés par Loznitsa à travers son travail sur les archives.
Le livre sera le point de départ d’une réflexion à deux voix (suivie d’un échange avec le public) qui tentera d’actualiser ces questionnements en se focalisant sur les dernières réalisations de Loznitsa, et en particulier Babi Yar. Contexte (2021). Depuis 2018, le cinéaste s’est entièrement consacré au genre du remontage, avec pas moins de sept films réalisés à partir d’archives audiovisuelles. Si les périodes historiques abordées et les fonds convoqués sont chaque fois différents (images du procès du Parti industriel pour Le Procès [2018], des funérailles de Staline pour Funérailles d’État [2019], de la Seconde Guerre mondiale en Ukraine pour Babi Yar. Contexte…), la forme adoptée est presque toujours la même : un montage sans commentaire qui fait appel à une sonorisation ainsi qu’à un nettoyage très poussés des archives. La réception de ces films, marquée depuis un an par le contexte de la guerre en Ukraine, donne lieu à débat, certains y voyant « une invitation à saisir l’histoire dans sa complexité et dans ses nuances (1) », d’autres dénonçant les manipulations du réalisateur qui tendraient à imposer, « derrière une intervention « d’auteur » », une vision biaisée des événement (2).
Il s’agira ici, dans un premier temps, de relier ces films au reste de l’œuvre de Loznitsa afin de mieux saisir les enjeux du traitement que le cinéaste réserve aux archives, tout en resituant ce travail dans une réflexion plus large quant aux rapports entre cinéma et histoire à l’ère du numérique. Nous nous intéresserons ensuite à l’expérience sensible que propose un film comme Babi Yar. Contexte, faite d’un inhabituel sentiment de la durée, d’une forme de dépaysement face à des images d’archives débarrassées des scories habituelles du support pellicule (poussières, rayures, micro-accidents dans le défilement) qui, d’ordinaire, tiennent le spectateur à distance (esthétique et temporelle) des scènes enregistrées. Entre présence et absence, vérité et facticité, nous chercherons ainsi à questionner les ambiguïtés de ce travail ainsi que ses résonances avec l’actualité.
Cette discussion sera prolongée le lendemain, jeudi 6 avril, lors du colloque « Histoire au présent – lieu(x) sans demeure ? Est-éthique et politique des images en mouvements », par une intervention de Damien Marguet et Ophir Levy portant exclusivement sur la notion de « présence » de l’histoire chez Loznitsa, entendue comme la restitution d’un certain déploiement au présent des événements, que ceux-ci soient saisis dans le moment de leur surgissement ou qu’ils nous soient rendus par le biais d’images d’archives dont le traitement visuel et sonore produit un déroutant effet de présence.
(1) Jacques Mandelbaum, « Babi Yar. Contexte : dans la mémoire sombre de l’Ukraine », Le Monde, 14/09/2022 : https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/09/14/babi-yar-contexte-dans-la-memoire-sombre-de-l-ukraine_6141582_3246.html
(2) Voir Valérie Pozner et Anna Shapovalova, « Film phare – film fantôme : le procès du Parti industriel en images et en sons (1930-2020) », Cahiers du monde russe, 2020/3 (vol. 61) : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-monde-russe-2020-3-page-349.htm&wt.src=pdf
Ophir Levy est maître de conférence à l’université Paris 8-Saint-Denis et membre du laboratoire ESTCA. Son dernier ouvrage est Puissance politique des images (PUF, 2023) écrit avec Emmanuel Taïeb.
Damien Marguet est maître de conférence à l’université Paris 8-Saint-Denis et membre du laboratoire ESTCA. Il a codirigé en 2022 l’ouvrage collectif Sergueï Loznitsa, un cinéma à l’épreuve du monde (Septentrion, 2022) avec Céline Gailleurd et Eugénie Zvonkine.
Informations pratiques :
La séance aura lieu salle Walter Benjamin, au rez-de chaussée de la Galerie Colbert (INHA).
6, rue des Petits Champs ou 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Métro : Bourse (ligne 3) ou Palais Royal (ligne 1 et 7)
La séance se déroulera en présentiel et en ligne, pour obtenir le lien zoom veuillez écrire à l’adresse : marguerite.vappereau@u-bordeaux-montaigne.fr
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Horaire
(Mercredi) 18h00 - 20h00
Lieu
INHA-Galerie Colbert
2 rue Vivienne, 75002 Paris