ARCHIVES DES MANIFESTATIONS
Type d'événement tout Colloque Conférences Exposition Festival Journée d Performance Projection Rencontre Séminaires Soutenances Mars 2022 23mar14h0016h00ARTEFACTS ENJEUX POUR LA CRÉATION ET LA TRANSMISSION EN ARTSJOHN DIDIER
Les travaux de recherche de John Didier se concentrent à la fois sur les artefacts et sur l’activité de conception dans le cadre de la création et de Les travaux de recherche de John Didier se concentrent à la fois sur les artefacts et sur l’activité de conception dans le cadre de la création et de la transmission en arts (Didier, Quinche et Dias, 2022). Dans un premier temps, cette présentation interrogera l’artefact, à entendre comme un objet conçu et réalisé par l’être humain (Lebahar, 2007). L’artefact, cet objet du quotidien, trouve un intérêt grandissant pour les recherches en sciences humaines (Blandin, 2002). Celui-ci endosse différentes appellations : objet banal L’artefact active toute une série de représentations et produit une certaine classe d’effets (Rabardel, 1995). Dans un second temps, John Didier reviendra sur les dynamiques de création (Giacco, Didier, Spampinato, 2017) dans la recherche en arts en interrogeant John Didier est Professeur en didactique des
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(Mercredi) 14h00 - 16h00 Salle Jean Bordes, MSH, Université Bordeaux Montaigne 17mar10h0014h00Filmer en Nouvelle AquitaineThéâtre des images
10h : Projection de L’Homme qui penche de Marie-Violaine Brincard et Olivier Duryproduction : Survivance.
Intervenants : Marie-Violaine Brincard, Olivier Dury (co-réalisateurs) et Carine Chichkowsky (productrice).
Modération : Amélie Bussy et Marguerite Vappereau
10h : Projection de L’Homme qui penche de Marie-Violaine Brincard et Olivier Dury Intervenants : Marie-Violaine Brincard, Olivier Dury (co-réalisateurs) et Carine Chichkowsky (productrice). Modération : Amélie Bussy et Marguerite Vappereau Séance réservée aux étudiants de l’Université Bordeaux-Montaigne. Résumé du film Présentation de la séance Ici un article sur “L’homme qui penche” dans la revue en ligne PROLOGUE.
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(Jeudi) 10h00 - 14h00 MECA 5 parvis Corto-Maltese, Quai de Paludate, Bordeaux
Souvent réduit à sa dimension militante, qui présuppose qu’il n’y aurait d’engagement que pleinement choisi et conscient, l’engagement renvoie pourtant à une implication plus générale au monde. Parce Souvent réduit à sa dimension militante, qui présuppose qu’il n’y aurait d’engagement que pleinement choisi et conscient, l’engagement renvoie pourtant à une implication plus générale au monde. Parce que nous sommes des êtres sociaux, chaque acte, parole, geste artistique nous engage nous-mêmes, en tant qu’individus, ainsi que les autres, dans un espace et un temps donnés. Dès lors, l’engagement se comprend dans les relations qu’entretient l’individu avec le monde social qui le détermine, dans sa manière de s’y inscrire et de s’y impliquer. Pourtant, de nombreux artistes résistent à ce préalable au nom de l’autonomie de l’art et de la liberté de l’artiste, lequel ne devrait pas être limité par des contraintes extérieures au champ et par des attentes sociales. Seuls compteraient le processus de création et l’œuvre réalisée pour elle-même, portés par un désintéressement total. Il existe pourtant une responsabilité des artistes, même lorsqu’ils et elles revendiquent des spectacles d’art qualifiés de spectacles « expérimentaux », « de recherche », de « performances », qui sont autant de « tentatives » et de « prises de risques ». Les artistes du « cirque de création », du « nouveau cirque » et, plus largement, du « cirque contemporain » n’échappent pas à ces préalables. Dans la continuité d’une rupture entamée depuis longtemps avec le cirque dit « traditionnel », l’engagement de ces artistes passe notamment par des formes qui ont recours à d’autres pratiques artistiques (théâtre, danse, etc.) et qui interrogent, ce faisant, la spécificité de la dramaturgie circassienne (Moquet, Saroh, Thomas, 2020). En ce sens, parler de « circographie » comme le propose Maroussia Diaz Verbèke est une forme d’engagement à la fois discursif, artistique et institutionnel. D’autres artistes revendiquent un engagement résolument militant et la dimension esthétique de leur démarche n’en est pas moins essentielle. Les pratiques émergentes, comme le « cirque documentaire », participent quant à elles à légitimer un art considéré comme mineur, selon une hiérarchie où les arts textuels et les arts de la parole sont privilégiés. Qu’est-ce que ces artistes engagent dans ces formes ? Comment composent-ils et elles avec la hiérarchisation implicite du champ artistique ? Lier engagement et pratiques circassiennes invite à considérer l’engagement physique, la prouesse corporelle, la capacité de l’artiste à inclure tout son corps et son esprit dans la performance, l’esthétique des spectacles créés, de même qu’à interroger l’implication de ces artistes dans le monde social. Il s’agit ici de questionner les formes et les modalités de l’engagement, en lien avec les œuvres proposées. Cette première journée d’étude du cycle « Cirque contemporain et engagement » (2022-2023) se propose d’explorer ce champ de recherche en croisant des contributions de chercheur et de chercheuses et des professionnel.le.s du spectacle. Il s’agira d’ouvrir l’espace de discussion à une pluralité d’approches disciplinaires en sciences humaines et sociales (en particulier études théâtrales, histoire, anthropologie et sociologie).
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15 (Mardi) 9h00 - 16 (Mercredi) 18h00 MSHA, UBM et Scène Nationale Carré-Colonnes
Groupe de recherche interuniversitaire sur le cinéma (ESTCA/Paris 8, HICSA/Paris 1, IRCAV/Paris3, CLARE-Artes/UBM) Codirigé par C. Blümlinger, S. Lindeperg, S. Rollet, M. Vappereau
Depuis sa création, notre Groupe de recherche interuniversitaire sur le cinéma (ESTCA/Paris 8, HICSA/Paris 1, IRCAV/Paris3, CLARE-Artes/UBM) Codirigé par C. Blümlinger, S. Lindeperg, S. Rollet, M. Vappereau Depuis sa création, notre groupe de recherche s’emploie à analyser les techniques de la mémoire, en envisageant le cinéma parmi d’autres arts et dispositifs. L’année 2021-22 sera consacrée aux ouvrages de recherche et aux films récents qui interrogent, chacun à sa manière, les enjeux politiques et esthétiques de la (re)construction des traces et de la fabrique d’une pensée dynamique du temps. Au cœur de nos questionnements figure un problème épistémologique central ─ celui des rapports entre visible, lisible et intelligible dans la construction de la mémoire ─ que nous aborderons à travers les publications des chercheur et chercheuses : Jean-Claude Schmitt, Penser par figure (Arkhê, 2019) ; Sylvie Lindeperg, Nuremberg : la bataille des images (Payot, 2021) ; Christa Blümlinger, Harun Farocki. Du cinéma au musée (P.O.L., 2022 – à paraître). C’est d’abord la trace d’imaginaires divergents nés de l’événement historique et la construction de mémoires hétérogènes que font apparaître les enquêtes menées par Ania Szczepanska dans Une histoire visuelle de Solidarność (MSH, 2021) et Nathan Réra dans Outrages : de Daniel Lang à Brian de Palma (Rouge Profond, 2021). Le chercheur rencontre ici l’interrogation du cinéaste roumain Radu Jude dans Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares (2018) : les récits de fiction, tout comme les récits documentaires, doivent composer avec des écarts et des trous. Comme le montrent l’ouvrage de Christa Blümlinger et les films de Jérôme Prieur, Occuper l’Allemagne, 1918-1930 (2019) et Vivre dans l’Allemagne en guerre (2020), les images d’archives nous instruisent non seulement sur le passé, mais aussi sur notre présent. L’esprit de Michèle Lagny, qui s’est tant intéressée aux décalages entre les différentes strates de temporalité traversant et constituant l’objet film, animera toute cette année de séminaire. Comme elle le remarquait, l’horizon des recherches à venir est « de faire du cinéma, non un objet dont les contours restent difficiles à cerner, mais un champ d’investigations historiques ». 04/11/21 : Sylvie Lindeperg, Nuremberg : la bataille des images, Payot, 2021. 18/11/21 : Séance annulée. 09/12/21 : Jean-Claude Schmitt, Penser par figure, Arkhê, 2019. 27/01/22 : Ania Szczepanska, Une histoire visuelle de Solidarność, Maison des Sciences de l’Homme, 2021. 10/02/22 : Jérôme Prieur, Occuper l’Allemagne, 1918-1930 (2019) et Vivre dans l’Allemagne en guerre (2020)Jérôme Prieur sera accompagné de sa conseillère historique, Isabelle Davion (historienne, Sorbonne Université).Présentation doublée de la projection du film Après les combats de Bois-le-prêtre, 1915 (sous réserve d’accord des Archives françaises du film). 10/03/22 : Nathan Réra, Outrages : de Daniel Lang à Brian de Palma, Rouge Profond, 2021. Discutant : Guy Astic (éditeur) 04/04/22 (16-20h) : Radu Jude, Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares, 2018. Projection du film, suivie d’une discussion avec le cinéaste. La séance consacrée à l’ouvrage de Christa Blümlinger, Harun Farocki. Du cinéma au musée (P.O.L.), sera annoncée en janvier en fonction de la date de publication.
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(Jeudi) 18h00 - 20h00 INHA - Salle Julian 2 rue Vivienne
(Jeudi) 10h00 - 12h00 Amphithéâtre 2 - UBM 09mar14h0016h00Situer le paysageAlexandra McIntosh
Nouvelle directrice du Centre international d’art et du paysage sur l’Île de Vassivière, Alexandra McIntosh offrira un aperçu de cette structure singulière qui œuvre depuis plus de 30 Nouvelle directrice du Centre international d’art et du paysage sur l’Île de Vassivière, Alexandra McIntosh offrira un aperçu de cette structure singulière qui œuvre depuis plus de 30 ans à la rencontre entre l’art et la nature. Elle présentera également son projet artistique et culturel Situer le paysage, qui propose une exploration des relations entre l’humain et l’environnement. Profondément ancré dans son site, le projet vise à tisser des liens localement tout en poursuivant son développement vers le national et l’international. Alexandra McIntosh est, depuis 2021, directrice du Centre international d’art et du paysage sur l’Île de Vassivière. Originaire de Montréal, elle a travaillé dans certaines institutions culturelles les plus importantes du Canada, notamment le Centre canadien d’architecture (CCA), à Montréal, le Banff Centre for Arts and Creativity et, plus récemment, Fogo Island Arts, à Terre- Neuve. Elle est diplômée en histoire de l’art et arts plastiques à l’Université Concordia et en histoire et théorie de l’architecture à l’Université McGill, Montréal.
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(Mercredi) 14h00 - 16h00 Salle Jean Bordes, MSH, Université Bordeaux Montaigne 08mar20h0022h00Chansons françaiseThéâtres des images
20h : Soirée Chansons françaises avec Pascal Pistone et les étudiant.e.s de la licence Chanson Française, à partir de textes de Marie Delvigne.
20h : Soirée Chansons françaises avec Pascal Pistone et les étudiant.e.s de la licence Chanson Française, à partir de textes de Marie Delvigne. (Mardi) 20h00 - 22h00 L'impromptu 8 cours de la Marne, Bordeaux 08mar15h0018h00REBECCA DAUTREMER
(Mardi) 15h00 - 18h00 Galerie Alban Denuit - Maison des Arts - UBM 07mar20h1522h00Délits flagrants, Raymond DepardonThéâtre des images
20h15 : projection de Délits flagrants (1994) de Raymond Depardon, présenté par Olivier Broche (comédien et metteur en scène, président de l’association Théâtre des images).
Séance proposée par Olivier Broche.
20h15 : projection de Délits flagrants (1994) de Raymond Depardon, présenté par Olivier Broche (comédien et metteur en scène, président de l’association Théâtre des images). Séance proposée par Olivier Broche. Résumé du film Raymond Depardon, né le 6 juillet 1942 à Villefranche-sur-Saône, est un photographe, réalisateur, journaliste et scénariste français. Considéré comme l’un des maîtres du film documentaire, il a créé l’agence photographique Gamma en 1966 et est membre de Magnum Photos depuis 1979. Après des études de Lettres, Olivier Broche suit une formation d’acteur au cours Périmony. En 1992 il rejoint la compagnie Deschamps avec laquelle il joue dans Lapin-Chasseur ; Les Brigands ; Le Défilé ou encore Les Précieuses ridicules. Pour Canal +, il participe aux Deschiens de 1993 à 2000 où il y incarne le plus souvent le petit enfant, victime de la brutalité et de l’étroitesse d’esprit de ses parents ou de son parrain et de sa marraine. Récemment on le retrouve dans la série Ovni(s) Saison 1 d’Antony Cordier ou Capitaine Marleau « Veuves mais pas trop » de Josée Dayan. Il écrit et réalise pour Arte Film Le Temps des grands ensembles en 2008, Paul Reynaud, un indépendant en politique en 2003 ou encore De l’éducation à la française en 2004 qui a été diffusé sur LCP/Assemblée nationale. Dans les années 2000, il s’associe à François Magal pour produire des courts métrages dont deux sont présentés en sélection officielle hors compétition du Festival de Cannes, Cindy : The Doll Is Mine de Bertrand Bonello et Les Signes de Eugène Green. En 2011, il adapte avec François Morel les échanges entre Jean-Louis Bory et Georges Charensol qui eurent lieu au Masque et la Plume dans les années 1960 et 70. Dans cette pièce, Instants critiques, mise en scène par François Morel, il interprète Jean-Louis Bory aux côtés d’Olivier Saladin qui incarne Georges Charensol. Sur les scènes du Rond-Point, Olivier Broche a joué dans L’Or et la Paille de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy mis en scène par Jeanne Herry et Moi et François Mitterand de Hervé Le Tellier, mis en scène par Benjamin Guillard.
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(Lundi) 20h15 - 22h00 Utopia Bordeaux 5 Place Camille Jullian, Bordeaux 05mar17h0020h00Amour et haine sous titoThéâtre des images
17h : Projection-rencontre d’Une affaire de cœur : La tragédie d’une employée des PTT (1966, 67min) de Dušan Makavejev
Rencontre avec le chef-monteur Yann Dedet, et Andja Srebro (UBM) (sous réserve)
17h : Projection-rencontre d’Une affaire de cœur : La tragédie d’une employée des PTT (1966, 67min) de Dušan Makavejev Rencontre avec le chef-monteur Yann Dedet, et Andja Srebro (UBM) (sous réserve) Modération : Marguerite Vappereau et Emmanuel Plasseraud. Résumé du film Semaine de la Critique – Festival de Cannes 1967 « folies charnelles et subversives » « Inclassable, libertaire, un style très personnel, « vibrant, vivant, libre » « Comment pécho sous Tito » Notre invité : Yann Dedet A l’adolescence, une caméra Paillard-Bolex 8mm, la lecture de Strinberg, l’écoute d’Edgar Varese et la vision de tous les films de Bergman ouvrent la voie au cinéma, art pluriel. Voulant devenir cadreur mais cinéphage pressé de rater ses études, après un stage aux Laboratoires de Tirages Cinématographiques, Yann Dedet devient peu à peu monteur de cinéastes qu’il aimait déjà au lycée, comme François Truffaut. Il fait ensuite des rencontres décisives en collaborant avec Dusan Makavejev, Maurice Pialat, Jean-François Stévenin, Philippe Garrel, Cédric Kahn, Amos Gitaï et Manuel Poirier. Il fera aussi des films sur le cinéma et sur les lieux qui l’ont ensorcelé : le Jura et le Japon. Une quarantaine d’années après l’aventure de la fabrication de Passe Montagne, après avoir tenté d’écrire un scénario sur ce film vécu de A à Z, il tire de cet expérience un roman : Le Point de vue du lapin. Son second ouvrage, Le spectateur zéro retrace sa carrière exceptionnelle sur près d’une cinquantaine d’années vouées au cinéma, au montage des films. C’est en 1967 que Yann Dedet décroche son premier travail de monteur, en tant qu’assistant de Claudine Bouché, monteuse de Truffaut, sur le film La Mariée était en noir, avant de devenir le monteur de La Nuit américaine (1973). Il a monté, en 1973, Sweet movie, le film culte de Dusan Makavejev et défend depuis quelques années la mémoire de cet immense cinéaste, chef de fil de la vague noire du cinéma yougoslave. Les chercheurs invités : Anthropologue et docteure en études slaves, Andja Srebro est enseignante à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux de recherche – qui relèvent des différents domaines de l’anthropologie socioculturelle – portent notamment sur l’analyse des représentations du corps humain et du genre en Serbie et dans l’espace ex-yougoslave. Elle a consacré sa thèse à l’analyse des représentations des femmes dans le cinéma serbe et yougoslave. Emmanuel Plasseraud est maître de conférence à l’université Bordeaux Montaigne. Il a publié trois ouvrages, « Cinéma et imaginaire baroque » (2007), « L’Art des foules » (2011) et « Les Spectateurs du cinéma » (2021). Il est aussi réalisateur de films de fiction (« Préjugés contre les ombres », 2016, « Au nom de l’art », 2019) et de documentaires (« Europe : frontière est », 2007, « Montaigne en transsibérien », 2013), présentés dans des festivals internationaux. Soirée en partenariat avec l’association franco-serbe de Bordeaux.
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(Samedi) 17h00 - 20h00 01mar14h0017h00LIEUX ET MILIEUX DE L'ARTSÉMINAIRE ARTES
Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par les enseignants-chercheurs et les doctorants au sein de la nouvelle unité autonome ARTES (UR 24141), fait suite à plus de dix Ce nouveau programme triennal, choisi collégialement par les enseignants-chercheurs et les doctorants au sein de la nouvelle unité autonome ARTES (UR 24141), fait suite à plus de dix années de recherche sur des thèmes très divers (L’effet de réel, Écriture et création, Les rythmes en arts, L’art d’interpréter l’art). Le séminaire existe en effet sous cette forme depuis 2010, et le point commun entre ces thèmes est que tous peuvent être traités au prisme des différentes disciplines artistiques, à l’image de notre unité de recherche (arts plastiques, design, cinéma et audiovisuel, théâtre et arts de la scène, musique, danse, etc.). À titre de comparaison, et pour s’en tenir aux dernières thématiques, Lieux et milieux de l’art prend en quelque sorte en charge la dimension spatiale que Les rythmes en arts avaient laissée en suspens, tandis que la proximité volontaire avec le programme de l’agrégation d’arts plastiques, comme pour la question de « l’interprétation », se prolonge ici avec « l’art et la vie ». Ainsi, qu’est-ce qu’un lieu ou un milieu « vivant » pour l’art ? Ce qui veut dire aussi : en quoi un lieu ou un milieu rend-il un art plus « vivant » ? Avec ces premières questions, arrivent aussitôt les premières distinctions nécessaires : entre lieu et milieu, bien sûr (le milieu étant toujours un lieu spécifique), mais aussi entre les arts dits « vivants » et les autres, qui ne sauraient être dits « morts »…On pense ici aux espaces de la scène, de l’architecture, de la ville, de la nature, des musées et autres lieux où l’art se joue, s’expose, se fabrique. La thématique peut être abordée d’un point de vue culturel (place de ces lieux dans les sociétés), théorique (que font ces lieux à l’art ? et inversement), historique (genius loci), matériel, mais aussi sous l’angle des usages et des pratiques : lieux communs, laboratoire, atelier, plateau de tournage, scène, salle de cinéma, salle de répétition et tous autres lieux ou milieux, matériels ou immatériels. Le principe du séminaire est toujours le même : chaque intervenant dispose de 45 mn pour présenter ses travaux, suivis de questions de l’assistance (composée d’étudiantes et étudiants de Masters en arts, de la préparation à l’agrégation, mais aussi de doctorantes et doctorants, de docteures et docteurs, de chercheuses et chercheurs, etc.). Chaque séance de 3 heures accueille normalement deux intervenants, afin de créer des échos, parfois prévus, parfois imprévisibles, entre les communications. Dans la mesure du possible, la parité est respectée dans l’élaboration du programme annuel, ainsi qu’un équilibre délibéré entre enseignants-chercheurs confirmés et doctorants ou docteurs. Tous les séminaires font ensuite l’objet de publication dans notre collection Les Cahiers d’Artes aux Presses Universitaires de Bordeaux (voir successivement les numéros 10, 12, 14, 18). Bibliographie du séminaire : voir notamment celle de l’agrégation d’arts plastiques Programme 2022 Le premier mardi de chaque mois du second semestre, 14h-17h : 1er février 2022 : Bruce Bégout (MCF HDR, philosophie, UBM) Jean-Marie Pradier (PR émérite, ethnoscénologie, Paris-8) 1er mars 2022 : Amélie Bussy (docteure et artiste, cinéma, UBM) Céline Domengie (docteure et artiste, arts plastiques, UBM) 5 avril 2022 : Louise de Sédouy (doctorante, théâtre, UBM) Aure Lebreton, Guillaume Jaehnert (doctorants, cinéma, Paris-3, UBM). Les deux premières séances ont lieu en Salle des Thèses (MLR), la dernière en Salle Jean Borde (MSHA). Informations importantes pour les étudiants inscrits en Master 2 Cette UE MAA4E11 correspond à la moyenne de 2 notes : 1. ARTES : 1 note, coefficient 0,75 (responsable P. Sauvanet : programme ci-dessus). Modalités d’évaluation : « Exercice de synthèse en 500 mots, résumant les communications des 3 séances, à partir d’une notion-clé librement choisie par l’étudiant. » Le travail ne doit pas dépasser 1 page recto-verso et est à rendre à l’enseignant (fichier PDF par mail) à la fin des cours du second semestre, soit au plus tard le vendredi 15 avril 2022. 2. MICA : 1 note, coefficient 0,25 (responsable B. Prévost : voir autre programme MICA). Contact : pierre.sauvanet@u-bordeaux-montaigne.fr
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(Mardi) 14h00 - 17h00 Avril 2022 Pas de manifestations Mai 2022 Pas de manifestations Juin 2022 Pas de manifestations Juillet 2022 Pas de manifestations Août 2022 Pas de manifestations Septembre 2022 Pas de manifestations Octobre 2022 Pas de manifestations Novembre 2022 Pas de manifestations Décembre 2022 Pas de manifestations Janvier 2023 Pas de manifestations Février 2023 Pas de manifestationsDétails
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– objet social (Garabuau- Moussaoui et Desjeux, 2000), objet technique (Simondon, 1989), système des objets (Baudrillard, 1968), œuvre ou produit (Deforge, 1989), fait social- total (Dagognet, 1989).
les processus engagés
au sein de la création, et plus précisément sous l’angle de l’activité de conception lors de la fabrication d’un artefact. Pour conclure, différentes approches méthodologiques employées pour la recherche en arts (Giacco, Didier, Chatelain et Verry, 2020) seront discutées en vue des mieux cerner les dynamiques de création mobilisées dans la création artistique au sein de différents contextes de formation.
activités créatrices, Laboratoire CREAT (Création et Recherche dans l’Enseignement des Arts et de la Technologie), Unité d’enseignement et de recherche didactiques de l’art et de la technologie, Haute Ecole Pédagogique Vaud, Suisse.Horaire
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production : Survivance.
Thierry Metz vit l’écriture comme une nécessité absolue. Poète majeur de la fin du XXème siècle, il travaille comme manœuvre ou saisonnier dans le Lot-et-Garonne. Par l’écriture, il transforme chaque étape de vie en matériau poétique, jusqu’à sa mort à Bordeaux, en 1997. À partir de textes de ses principaux recueils, les cinéastes ont cherché à faire exister, au présent et le temps d’un film, les habitants de ses poèmes. Pour cela, ils sont revenus, patiemment, sur les lieux de sa création poétique. Ils en ont cherché les détails, les maisons, les corps. Du premier paysage du Lot à l’hôpital psychiatrique de Cadillac, à l’image, ce sont eux qui accueillent les textes du poète. Entre aujourd’hui et hier, le film retrace l’intensité tragique de la brève existence de Thierry Metz, le montre à l’œuvre dans l’existence et dans l’écriture. (Amélie Bussy)
La séance est dédiée aux étudiant⸱e⸱s de troisième année de Licence et de première année de Master « Documentaire et Archives ». Il s’agit de rencontrer des cinéastes et une productrice autour d’un film documentaire pour en retracer le parcours de création et de production. On abordera donc autant les questions d’écriture, afin de saisir au plus près le travail de Marie-Violaine Brincard et Olivier Dury, leurs choix, leurs cheminements, que le parcours de production et les aides à l’écriture en région avec la productrice du film, Carine Chichkowsky (Survivance).
Séance en partenariat avec ALCAHoraire
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Regards de l’immigration :douce France ? partie 2
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La Tour de Nesle, Noël Herpe
8 Février 2022 14h00 - 18h00
Roland Gori, Une époque sans esprit
7 Février 2022 17h00 - 19h00
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Discutante : Gertrud Koch Modérateur : Ophir Lévy
Discutante : Marguerite Vappereau
Discutant : Nathan Réra (sous réserve)
Discutante : Sylvie Lindeperg
Discutantes : Christa Blümlinger et Ania Szczespanska.Horaire
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Paris, le Palais de Justice. Des personnes arrêtées en flagrant délit passent devant le substitut du procureur pour un entretien. Les prévenus se succèdent. Un voleur à la tire. Un drogué. Un joueur de bonneteau, indicateur de police. Un mari violent. Une femme alcoolique. Un garçon qui a insulté des policiers. Un « fils de famille » qui a taggé un wagon de métro. Des étrangers en situation irrégulière. Une fille en rupture de famille, prostituée pour survivre. Un chômeur, voleur de portefeuille, sans antécédents… Aveux, regrets, mutisme, monologue, roublardise, ou dialogues de sourds. Un huis clos exceptionnel où s’affrontent substitut et prévenu.
Il est aussi lecteur de scénarios de courts et de longs métrages pour diverses commissions et en particulier depuis 2001, pour Canal+. De 2009 à 2019, il est conseiller artistique et animateur de ciné-club pour la salle de cinéma d’Art et d’Essai de la Scène nationaleLa Comète de Châlons-en-Champagneet de 2013 à 2019 l’un des programmateurs, spécialisé dans les courts métrages et les rétrospectives du festival War on Screen. Il est désormais programmateur du festival Close upà Paris.Horaire
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Izabela, jeune standardiste, rencontre Ahmed, inspecteur des services d’hygiène. Leur histoire d’amour passionnelle et charnelle semble les combler tous deux. Mais alors qu’Ahmed doit s’absenter pour raisons professionnelles, Izabela est courtisée assidument par un collègue. A son retour, Ahmed trouve Izabela différente…
Second film du cinéaste et déjà grand nom de la Vague noire, Makavejev analyse avec une lucidité cruelle les rapports entre les mœurs de la société yougoslave et le régime de Tito. La narration novatrice, le regard critique et l’humour noir de Makavejev ont marqué l’époque, le film conserve aujourd’hui toute sa force.
Festival New York 1967, Rotterdam 1986, Lumière 2021, CINEMED 2021
FRANCE CULTURE
teinté à la fois de surréalisme et de réalisme social poétique »
TELERAMA
NOVA
d’Adrien Gombeaud dans LES ECHOS
Le cinéaste
Dušan Makavejev est un cinéaste inclassable et indispensable des années soixante et soixante-dix dont W.R. Les Mystères de l’organisme (1971) – qui nécessita son exil – et Sweet Movie (1974) – qui provoqua un scandale mondial – restent toujours mythiques. Ses débuts sont extraordinaires avec trois longs métrages fascinants qui marquèrent leur époque : L’Homme n’est pas un oiseau(1965), Une affaire de cœur (1967) et Innocence sans protection(1968). Ils gardent aujourd’hui encore une force étonnante et une éclatante modernité. La ressortie de ces trois films en version restaurée est une première mondiale.Horaire
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28 Février 2022 17h30 - 23h00
De la Poésie contemporaine, Jean-Pierre Bobillot
8 Février 2022 19h30 - 21h00
La Tour de Nesle, Noël Herpe
8 Février 2022 14h00 - 18h00
Roland Gori, Une époque sans esprit
7 Février 2022 17h00 - 19h00
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