LA SOUPE EN ART. IDIOTIE ET PARTAGE, POUR UNE ESTHÉTIQUE DU BANAL

27juin14h0018h00LA SOUPE EN ART. IDIOTIE ET PARTAGE, POUR UNE ESTHÉTIQUE DU BANALAnne-Louise Mathieu-Goudier

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Détails

Thèse de Doctorat en Arts (Histoire, Théorie, Pratique)

Sous la direction de Pierre Sauvanet

Jury : Valérie BOUDIER Maîtresse de conférences HDR en histoire et théorie de l’art, Université de Lille / Sabine FORERO-MENDOZA, Professeure en esthétique et histoire de l’art contemporain, Université de Pau et des Pays de l’Adour / Élisabeth MAGNE, Maîtresse de conférences en arts plastiques, Université Bordeaux Montaigne / Florent QUELLIER, Professeur en histoire moderne, Université d’Angers / Pierre SAUVANET, Professeur en esthétique et philosophie de l’art, Université Bordeaux Montaigne (directeur de thèse)

La soupe est un aliment banal qui traverse les âges. À ce titre, elle s’inscrit dans les œuvres d’art, du XVIIesiècle à nos jours, en Occident – période et aire géographique que nous étudions. Elle y prend sans doute une place minime. Pour autant, sa persistance en tant qu’aliment quotidien nous invite à explorer davantage ses modalités d’existence en art, qu’elle soit représentée ou réellement présente, dans des œuvres plus contemporaines. La soupe est un plat commun à tous, aux riches comme aux pauvres. Elle est une nourriture essentielle qui débute les grands repas et constitue la pièce maîtresse des repas modestes. Pourtant, sa grande banalité à table ne masque pas des qualités moins faciles à appréhender en art : sa consistance liquide, son hétérogénéité trouble, son aspect informe, etc. 

Peu visuelle, elle se distingue avec difficulté et forme a priori un piètre sujet de peinture, une modeste dégustation – dans les œuvres où elle se consomme. Elle est un objet singulier, idiot, parce que lié au quotidien trivial auquel la soupe appartient. Pourtant, elle apparaît dans les œuvres et n’est jamais détachée de sa fonction alimentaire première et de son lien à la vie de tous les jours. Dès lors, la soupe nous invite à regarder en direction d’une esthétique du banal dont elle révèle peu à peu, de par ses qualités paradoxales en art, les jalons de son objectivation progressive.

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Horaire

(Lundi) 14h00 - 18h00

Lieu

Salle des thèses

Université Bordeaux Montaigne

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