Regards de l’immigration :douce France ? partie 1
28fev17h3023h00Regards de l’immigration :douce France ? partie 1Théâtre des images
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17h30 :Soleil Ô (1972, 1h44min) de Med Hondo Med Hondo est un cinéaste aujourd’hui essentiel. Soleil Ô est le premier film récemment restauré montré à Bordeaux. Soleil
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17h30 :Soleil Ô (1972, 1h44min) de Med Hondo
Med Hondo est un cinéaste aujourd’hui essentiel. Soleil Ô est le premier film récemment restauré montré à Bordeaux.
Soleil Ô trace le portrait d’un immigré qui monte à Paris « au pays de ses ancêtres les Gaulois ». Ce film-manifeste dénonce une nouvelle forme d’esclavage : l’immigré essaie désespérément de trouver un travail, un logement, mais doit faire face à l’indifférence, le rejet, l’humiliation. Jusqu’au hurlement final de révolte. Soleil Ô est le titre d’un chant antillais qui conte la douleur des Noirs amenés du Dahomey aux Caraïbes. Soleil Ô crie très fort la valeur du refus.
Source : Africultures
Né en 1936 en Mauritanie, descendant d’une famille d’esclaves affranchis, Med Hondo arrive à Marseille en 1958. Là, commencent une vie de petits boulots – il débute comme docker–, une prise de conscience politique et le développement d’une passion pour l’art dramatique et le cinéma. Son premier long-métrage, Soleil Ô a été suivi des Bicots-nègres, vos voisins (1973). Il bouleverse l’écriture documentaire et porte un regard incisif sur le colonialisme, la place des immigrés en France. Ses trois courts-métrages et neuf longs-métrages ont été présentés et récompensés dans différents festivals internationaux. Cinéaste novateur, Med Hondo invente une originale symbiose entre théâtre et cinéma dans West Indies ou les nègres marrons de la liberté (1979) et Watani, un monde sans mal (1998).
Le film sera présenté par Thierno Ibrahim Dia.
Thierno Ibrahima Dia est chercheur en Arts et journaliste sénégalais ; il enseigne le cinéma comparé depuis 1999 (Universités Bordeaux Montaigne et de Niamey). Ses recherches portent sur le cinéaste Djibril Diop Mambéty, le dramaturge F. Dürrenmatt et les sociétés postcoloniales. Rédacteur en chef d’Africiné Magazine (www.africine.org, Dakar), il est auteur de plusieurs formations et conférences (Milan, Luxor, Pau, INALCO, Libreville, Durban…). Thierno a été Jury de nombreux festivals : Cozes, Carthage, Toulouse, Dakar, Louxor. Il a coordonné (avec Olivier Barlet) : « Sembène Ousmane, 1923-2007 » (numéro spécial Africultures, Paris, mars 2009) et dirigé la version en italien (avec A. Arrecco, A. Gallone et A. Speciale, Il Castoro, Milan, 2009) et l’ouvrage Arts, négritudes et métamorphoses identitaires (avec Daniela Ricci et Thomas Cepitelli, L’Harmattan, 2016). Il est un des auteurs du livre collectif Djibril Diop Mambéty ou Le Voyage de la hyène coordonné par S. Cella, C. Quadrati, A.Speciale, préfacé par le cinéaste Martin Scorsese (2019, en italien, Milan et 2020, en français). En 2018, il a reçu le Prix Spécial (Time Life Achievement Award) au Festival de cinéma Image et Vie (Dakar).
21h30 : Suite au film Ali au pays des merveilles, une rencontre avec le chanteuse et cinéaste Djourha Abouda aura lieu pour parler des deux films.
Modération : Thierno Ibrahim Dia et Marguerite Vappereau
Séance en partenariat avec l’Institut des Afriques.
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Horaire
28 Février 2022 17h30 - 23h00(GMT+02:00)
Lieu
Utopia Bordeaux
5 Place Camille Jullian, Bordeaux