Amour et haine sous tito

05mar17h0020h00Amour et haine sous titoThéâtre des images

Malavida Avala- Une affaire de coeur

Détails

17h : Projection-rencontre d’Une affaire de cœur : La tragédie d’une employée des PTT (1966, 67min) de Dušan Makavejev

Rencontre avec le chef-monteur Yann Dedet, et Andja Srebro (UBM) (sous réserve)

Modération : Marguerite Vappereau et Emmanuel Plasseraud.

Résumé du film
Izabela, jeune standardiste, rencontre Ahmed, inspecteur des services d’hygiène. Leur histoire d’amour passionnelle et charnelle semble les combler tous deux. Mais alors qu’Ahmed doit s’absenter pour raisons professionnelles, Izabela est courtisée assidument par un collègue. A son retour, Ahmed trouve Izabela différente…
Second film du cinéaste et déjà grand nom de la Vague noire, Makavejev analyse avec une lucidité cruelle les rapports entre les mœurs de la société yougoslave et le régime de Tito. La narration novatrice, le regard critique et l’humour noir de Makavejev ont marqué l’époque, le film conserve aujourd’hui toute sa force.

Semaine de la Critique – Festival de Cannes 1967
Festival New York 1967, Rotterdam 1986, Lumière 2021, CINEMED 2021

« folies charnelles et subversives »
FRANCE CULTURE

« Inclassable, libertaire, un style très personnel,
teinté à la fois de surréalisme et de réalisme social poétique »
TELERAMA

« vibrant, vivant, libre »
NOVA

« Comment pécho sous Tito »
d’Adrien Gombeaud dans LES ECHOS
Le cinéaste
Dušan Makavejev est un cinéaste inclassable et indispensable des années soixante et soixante-dix dont W.R. Les Mystères de l’organisme (1971) – qui nécessita son exil – et Sweet Movie (1974) – qui provoqua un scandale mondial – restent toujours mythiques. Ses débuts sont extraordinaires avec trois longs métrages fascinants qui marquèrent leur époque : L’Homme n’est pas un oiseau(1965), Une affaire de cœur (1967) et Innocence sans protection(1968). Ils gardent aujourd’hui encore une force étonnante et une éclatante modernité. La ressortie de ces trois films en version restaurée est une première mondiale.

Notre invité : Yann Dedet 

A l’adolescence, une caméra Paillard-Bolex 8mm, la lecture de Strinberg, l’écoute d’Edgar Varese et la vision de tous les films de Bergman ouvrent la voie au cinéma, art pluriel. Voulant devenir cadreur mais cinéphage pressé de rater ses études, après un stage aux Laboratoires de Tirages Cinématographiques, Yann Dedet devient peu à peu monteur de cinéastes qu’il aimait déjà au lycée, comme François Truffaut. Il fait ensuite des rencontres décisives en collaborant avec Dusan Makavejev, Maurice Pialat, Jean-François Stévenin, Philippe Garrel, Cédric Kahn, Amos Gitaï et Manuel Poirier. Il fera aussi des films sur le cinéma et sur les lieux qui l’ont ensorcelé : le Jura et le Japon.

Une quarantaine d’années après l’aventure de la fabrication de Passe Montagne, après avoir tenté d’écrire un scénario sur ce film vécu de A à Z, il tire de cet expérience un roman : Le Point de vue du lapin.

Son second ouvrage, Le spectateur zéro retrace sa carrière exceptionnelle sur près d’une cinquantaine d’années vouées au cinéma, au montage des films. C’est en 1967 que Yann Dedet décroche son premier travail de monteur, en tant qu’assistant de Claudine Bouché, monteuse de Truffaut, sur le film La Mariée était en noir, avant de devenir le monteur de La Nuit américaine (1973).

Il a monté, en 1973, Sweet movie, le film culte de Dusan Makavejev et défend depuis quelques années la mémoire de cet immense cinéaste, chef de fil de la vague noire du cinéma yougoslave.

Les chercheurs invités : 

Anthropologue et docteure en études slaves, Andja Srebro est enseignante à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux de recherche – qui relèvent des différents domaines de l’anthropologie socioculturelle – portent notamment sur l’analyse des représentations du corps humain et du genre en Serbie et dans l’espace ex-yougoslave. Elle a consacré sa thèse à l’analyse des représentations des femmes dans le cinéma serbe et yougoslave.

Emmanuel Plasseraud est maître de conférence à l’université Bordeaux Montaigne. Il a publié trois ouvrages, « Cinéma et imaginaire baroque » (2007), « L’Art des foules » (2011) et « Les Spectateurs du cinéma » (2021). Il est aussi réalisateur de films de fiction (« Préjugés contre les ombres », 2016, « Au nom de l’art », 2019) et de documentaires (« Europe : frontière est », 2007, « Montaigne en transsibérien », 2013), présentés dans des festivals internationaux.

Soirée en partenariat avec l’association franco-serbe de Bordeaux.

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Horaire

(Samedi) 17h00 - 20h00

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